ATELIER AUTO
Comment êtes-vous arrivée à l’atelier auto d’ATAO ?
J’étais en rendez-vous avec ma conseillère de l’Unité Emploi, et j’ai vu une annonce pour l’atelier auto. Comme j’avais fait de la mécanique avec mon grand-père, je me suis dit “pourquoi pas?”.
Avez-vous déjà des idées pour votre projet professionnel ?
Ici à l’atelier, j’ai commencé à apprendre : courroies, alternateurs, amortisseurs… Avec les formations, j’ai réalisé qu’un pneu… c’est plus complexe que ça en a l’air. Ce qui me plait c’est d’aller chercher les pannes, trier, farfouiller, chercher à comprendre comment ça marche. A 44 ans, je ne suis pas sûre de pouvoir faire une formation de mécanicienne après ATAO, alors si je ne peux pas travailler dans un garage, j’aimerais travailler dans une casse ou effectuer des contrôles techniques.
Vous êtes la seule femme de l’atelier auto, est-ce que c’est plus compliqué ?
Pas du tout ! J’ai mis quelques jours à m’intégrer, je me demandais ce que mes collègues allaient penser de mon travail. Je me suis rendue compte qu’ils n’avaient pas l’habitude de travailler avec une femme. Comme je suis souriante et que j’ai la pêche, le contact passe bien. Ils sont attentifs quand il s’agit de porter des choses lourdes ou pour un geste qui demande de la force. Mais je m’en sors bien ! Ils ne remettent pas en question mes compétences. Je suis contente d’être ici.
J’ai un vestiaire séparé, et depuis que je suis ici, il y a aussi un wc réservé aux femmes.
Il faut dire aux femmes que ce n’est pas un métier réservé aux hommes.