ANCIEN ENCADRANT ET COORDINATEUR
A l’occasion des 20 ans d’ATAO, Freddy Boutin est venu nous parler de ses 12 années comme encadrant puis coordinateur dans l’association. Deux tiers de la vie de l’association, ça compte …
Quand avez-vous rejoint l’équipe d’ATAO ?
En 2005 ATAO créait son activité Menuiserie (atelier “Fer & Bois) pour compléter l’atelier Métallerie, situé au Parc des Chantiers. De mon côté, avec une expérience d’ingénieur en production, je souhaitais changer pour exercer une activité professionnelle qui ait du sens. Je suis devenu l’encadrant de ce nouveau chantier et ai travaillé chez ATAO jusqu’en 2017.
A cette époque, nous travaillions déjà à la fabrication de fours pour Bolivia Inti et de composteurs pour ComposTri. Ce sont des partenaires de longue date …
Vous avez donc vécu une belle tranche de vie de l’association, quelles sont les évolutions que vous en retenez ?
En 12 ans, l’association a beaucoup évolué !
Déjà, dans notre rôle d’encadrement : à mes débuts je m’appuyais sur mes convictions et ma bienveillance pour accueillir et redonner confiance aux personnes en contrat d’insertion.
Puis nous avons progressivement intégré plus de pédagogie selon la méthode Chantier Ecole : cela nous a permis d’harmoniser nos pratiques entre les différents chantiers d’ATAO, d’être moins chacun dans notre coin et de développer notre sentiment d’appartenance à une même équipe. Et bien sûr nous étions mieux armés pour faire progresser les salariés polyvalents et leur faire acquérir de nouvelles compétences.
En 2014, avec la création des postes de coordinateurs de pôles, j’ai pu évoluer et devenir coordinateurs du pôle menuiserie-métallerie au Parc des chantiers.
Le profil des personnes que nous accueillons aussi a évolué, notamment en fonction des différents flux de migrants.
Et puis j’ai vu ATAO sortir de sa coquille “insertion” et s’ouvrir à l’extérieur pour tisser des liens avec les entreprises, les collectivités…
Qu’est-ce que vous retenez de toutes ces années ?
Je garde tellement d’images en mémoire : de mes anciens collègues et des salariés polyvalents que j’encadrais. C’est la confiance mutuelle qui nous a fait réussir : on est toujours gagnant en accordant sa confiance.