Rémy VIAUD

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Encadrant technique, pédagogique et social Auto

Quel a été votre parcours avant de devenir encadrant technique, pédagogique et social Auto au sein d'ATAO ?
J’ai effectué un BEP et un CAP « Maintenance véhicule auto » puis obtenu un Bac professionnel, après deux ans d’études en alternance chez Renault à Nantes. J’ai ensuite occupé un premier poste de monteur pneu/vidange chez Norauto. Depuis 2005, j’ai assuré les fonctions de mécanicien débutant puis confirmé, ou encore d’agent de maîtrise mécanicien/électricien dans plusieurs centres Norauto dont celui d’Atlantis à Nantes. J’ai pu évoluer grâce à des formations externes, via le GNFA, centre de formation de la branche des services de l’automobile et de la mobilité situé à Carquefou. En interne, les formations m’ont également permis de perfectionner mes techniques d’entretien et de réparation d’amortisseur, d’embrayant, de distribution, de train roulant, etc. J’ai notamment obtenu une certification d’intervention sur les climatiseurs (recherche de pannes, etc.). J’ai enfin été chef d’atelier adjoint en 2018 dans le centre Norauto de Rezé. J’ai donc connu une expérience de seize ans au sein de Norauto portée par un très bon esprit équipe !
 
Comment avez-vous connu ATAO et pourquoi avoir choisi d’intégrer ses équipes ?
J’ai connu ATAO lorsque j’étais en poste dans le centre Norauto d’Atlantis il y a environ sept ans. Les salarié·e·s en insertion d’ATAO ont visité le centre dans le cadre d’une découverte des métiers. ATAO est un vivier de candidats pour Norauto qui a embauché deux salariés en insertion d’ATAO sur des postes de vidangeur/monteur pneu suite à cette rencontre. Norauto permet d’acquérir l’expérience du multimarque et recrute des opérateurs service rapide. C’est d’ailleurs grâce aux liens déjà établis avec Norauto que ces recrutements sont favorisés. En effet, Samuel Charrier, le responsable des supports opérationnels et Emmanuel Marpaud, le coordinateur du pôle Mobilité sont en relation avec le directeur du centre de Rezé. Tous deux anciens salariés de Norauto, ils connaissent bien les attendus de l’entreprise en matière de compétences et permettent d’ajuster la formation.
Je suis en poste à ATAO depuis septembre 2021. Ce sont Samuel et Emmanuel qui m’ont contacté pour me proposer le poste d’encadrant technique, pédagogique et social Auto. J’étais alors en poste dans le centre Norauto de Rezé avec des conditions qui me convenaient bien, et ils m’ont invité à visiter le pôle Mobilité et plus particulièrement l’atelier Auto. Après seize ans à assurer un travail physique, je ne me projetais pas dans la fonction de chef d’atelier qui se présentait pourtant comme la suite logique de mon parcours au sein de Norauto. Celle-ci comporte plus de gestion administrative et implique des conditions de travail qui m’intéressent moins. Je ne prends jamais mes décisions à la hâte et c’est surtout la mission d’encadrement que j’avais expérimentée avec des jeunes dont certains se trouvaient dans des situations compliquées, qui m’a fait accepter le poste. 
 
 
Comment se passe votre expérience chez ATAO ?
Elle se passe très bien même s’il est toujours difficile d’intégrer une équipe déjà constituée. Benjamin Greilh, adjoint de production à mes côtés dans l’atelier Auto, a rejoint ATAO quelques temps avant moi, l’organisation était déjà rodée, son rôle est essentiel pour garantir la production tout comme celui du service administratif. Ma prise de poste a nécessité un temps d’adaptation favorisé par la formation « Fondamentaux de l’encadrement des salariés en insertion » animée par CHANTIER école, début 2022.
Ce qui diffère dans l’encadrement à ATAO, c’est la gestion de la langue des salarié·e·s en insertion qui parfois est une barrière, et des acquis des compétences techniques basiques qui sont un peu en-deçà de ceux des salariés débutants que j’ai pu encadrer. Les diagnostics automobiles sont donc plus difficiles à effectuer. Mon objectif est de m’assurer que l’équipe ait suffisamment de travail au quotidien pour se former. Le travail est effectué en binôme sur des missions de lavage, de réparation, de démantèlement des véhicules quand ils ne sont pas viables, de pré-contrôle, etc.
C’est toujours une fierté de voir partir les gens avec de nouveaux acquis. Avec le contact des clients, aider les personnes, c’est ce que je préfère dans mon métier à ATAO. A l’avenir, j’aimerais monter en compétences dans l’encadrement et travailler encore davantage avec Manuela Ledoux, l’accompagnatrice socio-professionnelle du pôle Mobilité, pour encore ajuster nos pratiques selon les profils des personnes que nous accompagnons et formons (présentant des problématiques de langues, troubles psychiques, etc.). Je souhaite aussi favoriser la parité si possible et réfléchir aux investissements pour améliorer la qualité des supports de formation.